Quel inconnu insondable dans cette magnifique osmose : la mer s'enflammant tandis que le ciel vient l'embras(s)er. Et au centre le vivant,  l'explorateur parti se perdre  dans l'inconnu infini de l'univers.
Nous. Nous brûlant à la chaleur des étoiles.

    La vie est folle parfois. C'est ce qui m'est venu à l'idée tandis que je regardais le papier de bonbon sur le carrelage de ma cuisine. Oui il me passe par la tête de telles idées étranges et je me demande parfois si je suis bien normal. Lol. Enfin, recommençons depuis le début. Je suis atteins de bonbonnophilie, une maladie qui m'oblige à prendre des douceurs tout au long de la journée. Lol. J'ai donc pris un bonbon acidulé, parfum vanille-curry, un must et j'ai mis le papier doré dans la poubelle. Hélas celle-ci était pleine et le papier est tombé à terre.

    So what ? me direz-vous. C'est là que j'ai réalisé que l'humanité était folle, que les hommes étaient fous. Fous et égoïstes. Car qu'y avait-il dans ma poubelle sinon des choses inutiles ? Dix litres de choses inutiles. Dix litres à multiplier par des millions de personnes. Plusieurs millions de litres de futilités, voilà qui nous ramène à notre condition d'homme et à nos devoirs envers notre environnement.

    Nous cédons si vite à des futilités sans penser au long terme, sans même nous demander ce qui est nécessaire et ce qui ne l'est pas. Folie des hommes qui courent sans se demander pourquoi. Comme il fait bon parfois se retrouver, serein et méditatif, devant sa poubelle, se demandant comment moi, petit grain dans ce gros tas d'humanité je peux contribuer à rendre le monde meilleur.

    Anyway, je dois vous laisser, je n'ai plus d'Actimel pour demain alors je vais faire un saut au supermarché.

Vu T. aujourd'hui. Avons parlé de C. et de ses relations conflictuelles avec R.. Nous avons évoqué le fait qu'au départ une osmose certaine liait C. et R., alchimie qui s'est brisée quand J. à fait son apparition. J. a accaparé alors R. et, par dépit, C. s'est rabattu sur I., relation importante pour I. mais pas pour C., ce qui a poussé L., très proche de I., à tenter de raccommoder C. et R.. Épisode douloureux très mal vécu par J. dont la réaction violente s'est abattue sur V. qui n'y était pour rien sinon une histoire de SMS renvoyé où il ne fallait pas.

Nécessairement cela a remis bien des choses en cause au sein de la petite communauté notamment quand G. et T.H. y ont fait une fracassante apparition, qui pendant un temps a détendue l'atmosphère, mais l'incident entre H. et L. (l'autre L.) a bien montré qu'il ne s'agissait que d'un feu de paille. Nous en sommes finalement venu à la conclusion que lorsque R. et C. auront remis les choses à  plat, que U. cessera sa pression permanente sur K. et que X. sera allé à O. récupéré ses D. toute cette histoire gagnera en clarté.

Hier au moment de se précipiter in Morphée's arms, j'ai pensé à la mort.

C'est angoissant.

La mort.

La vie souvent c'est beau
C'est beau comme les oiseaux.

La vie souvent c'est drôle
C'est drôle parce qu'on rigole.

La vie souvent c'est merveilleux
Merveilleux comme tes yeux.

Mais la vie parfois fait mal,
Elle fait mal au trou de balle.

Pourquoi ? Pourquoi ce blog ? Quelle est cette force qui me pousse à laisser dans l'espace virtuel quelques mots ? Quel est ce besoin impérieux de partager avec des inconnus mes pensées intimes ? Est-ce l'aventure ? Est-ce le début d'un voyage intérieur ? Est-ce un innassouvi besoin de reconnaissance ? Est-ce la terrible illusion de la célébrité ? Peut-être ai-je tant à donner et tant à prendre.

Ou alors, à l'instar de Michel Bouquet dans les côtelettes, je suis venu pour vous faire chier.